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Rapport 1: Cameroun
4. 1. 2013

Je considère Cameroun comme ma deuxième maison. C´est dans l’un des pays africains les plus diversifiés, tout près au nord de l’équateur que j’ai déjà passé plus que la moitié d’un an et j´ai parcouru le pays dans tous les sens. C´est pourquoi j´ai choisis Cameroun comme la ligne de départ de mon expédition de l´année entière à travers l’Afrique centrale.
Pour commencer, j´ai laissé mon vélo dans la sécurité de la caisse caisses de transport chez mon ami dans la capitale Yaoundé et avec un groupe de jeunes tchèques et slovaques bénévoles nous avons pris les moyens de transport locaux est nous sommes allés jusqu´ à l’extrême nord du pays. Avant le voyage cyclistique,
je voulais rendre visite à mes proches de Cameroun et prendre plusieurs «missions» déjà dans le projet save-elephants.

Parc National de Waza

La première étape importante a été le Parc National de Waza. Cette fois-ci c´était pour la quatrième fois que je suis entré dans les vastes espaces des herbes de ce parc magnifique et je n’avais qu’un seul but: pouvoir enfin voir les éléphants de Savannah dans leur environnement naturel. Jusqu’à présent, j’ai toujours rencontré pendant mes voyages seulement les éléphants de jungle, je n´avais pas encore eu l´honneur de voir leurs parents, les éléphants de Savannah. Et mon premier contact avec les rois de la savane a été plus beau et plus grandiose que je ne l´aurais souhaité. La vue dans le paysage du petit camion loué était bonne même à travers les herbes hautes plus de trois mètres. La saison des pluies n’était pas encore terminée et l’observation des animaux était difficile à cause des herbes très hautes. Mais l´herbe n´était pas assez haute pour pouvoir cacher un troupeau d´une soixantaine d’éléphants! Les éléphants avançaient dans la savane d’arbres vers un point d´eau lointain et forçaient les troncs et les branches des acacias et reposaient ici et là. De temps en temps les petits éléphants jetaient des coups d´œil depuis le mur des corps des éléphants femelles adultes et un jeune mâle a même osé s’approcher de l´intrus métalique. Ensuite, les éléphants se sont remis en mouvement. Murmure profond, le bruissement de l’herbe sèche, la poussière, le sentiment de paix et de sécurité une sécurité apparente: il y a un an que dans un parc du Cameroun à proximité, Bomba-Njida, plus de 200 éléphants ont été tué par des braconniers professionnels! En quelques semaines, avant que le gouvernement de Cameroun s’est résolu à l’action et a envoyé l’armée dans le parc, un peut près un tiers de tous les éléphants de la région est tombée sous le feu des mitrailleuses! Cela ne doit pas se répéter.







Kedjom-Keku

Du nord du Cameroun, le chemin a continué à nouveau vers le sud et à l’ouest. Après quelques jours, nous sommes arrivés dans la partie anglophone du Cameroun, dans la ville Bamenda et dans la région montagneuse de Kedjom-Keku. C’est ici que l’association civique de la République tchèque du même nom opère. Avec des amis, des bénévoles qui ont commencé d’enseigner les enfants à l‘école récemment bâtit et de participer à la protéction de la forêt brumeuse, j’ai passé dans les montagnes encore quelques jours de plus. „Notre“ école, qu’un petit groupe de fans tchèque a réussi a bâtir cette année, est située à 2000 m de hauteur, dans le paysage mosaïque de pâturages, de forêts indigènes, de petits champs et de buissons. Les vaches longhornes, le dernier groupe de chimpanzés sauvage, des chevaux plein d’élan et environ 30 espèces d’oiseaux endémiques rôdent dans la région. Un petit coin de paradis sur terre … si seulement il n’y avait pas de moins en moins de forêt vièrge toutes les années. Kedjom-Keku va essayer de changer cela!

Parc national de Korup et Desire
Une autre rencontre planifiée depuis longtemps m’a ramenné après deux ans chez mon vieil ami Desire. Et notre rencontre s’est révélée encore plus importante que je ne le pensais auparavant. Kafack Dontego Louis Desire est un homme d’âge moyen, que j’ai rencontré lors de mon premier voyage en Afrique au très sud-est du Cameroun. Pendant près de deux décennies il travaille comme défenseur de l’environnement, actuellement pour le WWF, et il est l’un des plus grands experts sur les éléphants de forêt vierge dans la région. Je l’ai rencontré dans le Parc national de Korup, près des frontières nigérianes. Pour trois jours, j‘ai rejoint son équipe pour les comtages des animeaux dans les transects dans le parc de forêt vierge, beau, mais malheureusement considérablement décimé par les braconniers. J’ai absorbé toutes les informations utiles sur les éléphants, que Desire m’a offertes et j’ai dévoré ses histoires de la vie dans la jungle. Puis vint quelque chose à quoi je ne m’attendais pas. Desire a commencé à me raconter comment s‘était il mis à la protection de la nature. Comme un braconnier! «Assasin de masse des éléphants», comme il s’est lui-même appelé. Pendant de nombreuses années il a chassé les éléphants à travers le sud du Cameroun et avait fourni les défenses au trafiquant du Liban dans le port de Douala. Il ne se souciait pas plus de leur sort. Même alors, au début des années quatre-vingt-dix, le prix de l’ivoire était haut et le risque était rentable. Depuis, le prix a plusieurs fois augmenté et aujoud’hui on paye au Cameroun 150 000 francs centre africains pour un kilo – un peut près 6000 CZK. Je me suis demandé comment était il possible qu’on n’avait jamais attrapé Desire au fil de ces années? … Des pots-de-vin … Desire savait où étaient les contrôles et il était préparé. Ce „laissez-passer“ financier pour tout l’envoi d’ivoire et d’autres animaux chassés était alors ridiculement bas. Desire se rappelait que le plus haut „laissez-passer“, qu’il avait jamais payé aux gardes ou à la police, était …. et personne n‘a même regardé qu’est ce qu’il avait transporté et combien. C’est un programme d’éducation dans les villages camerounais les plus isolés qui a détourné Desire du braconnage. C’est seulement grâce à cette heureuse coïncidence que le plus grand chasseur d’éléphants dans le pays est devenu leur protecteur obstiné. Avant de nous quittés, Desire m’a accordé une interview unique pour mon film sur un pont suspendu avec une vue magnifique sur un fleuve sauvage. Devant le caméra, nous avons parlé de ses expériences personnelles concérnant le braconnage et la conservation. Elles seront utiles! Merci Desire …

Le sauvetage du pangolin

Desire m’a aussi conseillé où trouver dans la plus grande ville du Cameroun, le port de Douala, le marché avec le bushmeat – la viande de la forêt. J’ai décidé d’examiner quels animaux étaient offerts sur ce marché. Dans le quartier de New Bell, je suis allé au Marché des Chèvres, autour duquel j’ai trouvé beaucoup de kiosques avec de la venaison. Outre les porcs-épics frais ou fumé, les rats et les singes habituels, je suis aussi tombé sur des crocodiles morts, un python d’environ quatre mètres qu’un gars étaient habilement en train de tiré de la peau ainsi que toutes sortes d’oiseaux. Dans des paniers se pressaient les „marchandises“ qui tennaient fraiches plus longtemps en vie – des tortues d’eau douce vivantes (jusqu’à 50 cm), des varans aux pieds bandés (jusqu’à 120 cm) et des pangolins. Il y en avait un grand nombre de pangolins de la petite espèces des arbres (Phataginus tricuspis), peureusement roulée en boule. J’ai décidé d’en sauver au moins un! J’ai négocié un prix, choisi le chanceux, qui avait l’air d’être de bonne santé et je l’ai mis soigneusement (il donnait des coups de griffes et fesait pipi autour) dans le sac. Dès que j’ai quitté le chaos du marché, j’ai donné à boire au petit. Apparemment asoiffé, le pangolin a léché deux bols d’eau avec sa langue incroyablement longue. Ensuite un trajet en bus de trois heures a suivit, au sud dans la ville littorale de Kribi, où je me dirigeait et où j’ai décidé de relâcher le pangolin dans la nature. La ville familière de Kribi m’a accueilli déjà de nuit, et après un logement rapide dans le „placard“ d’une auberge (ils n’avaient plus de chambres et je ne voulais pas aller ailleur), j’ai loué une moto et je suis parti avec le pangolin quelques kilomètres à l’extérieur de la ville. Le biker sans un bon phare d‘avant évitait les trous profonds sur la route forestière et s’étonnait considérablement de mon désir absurde d’aller avec la «viande», avec «la nourriture», bien loin de la ville, et la relâcher dans la forêt. „Ah, vous les blancs“ … marmonnait il avec un air obtus dans sa barbe. Dès que nous avons laissé le dernier bâtiment humain assez loin derrière nous, nous nous sommes arrêtés et j’ai pris le pangolin, déjà perceptiblement nerveux, encore plus profondément dans la forêt. Je l’ai relàché sur un petit arbre qu’il a saisis avec ses griffes et enveloppé avec sa queue écailleuse. Pendant un moment, il se déterminait où grimper. Finalement il a décidé de descendre, et à peine descendu à terre, il s’est mis à creuser furieusement dans le bois pourri et dans l’argile. Tout de suite, une quantité de fourmis énormes grouillait autour et le pangolin était après des jours de jeûne content. Je n’avais aucune idée que je l’avait relâché directement à la table dressée! Le pangolin haletait comme un hérisson et s’enterrait de plus en plus profondémant dans la fourmillère, jusqu’à ce qu’il ne disparaisse complètement ne laissant dépasser que sa longue queue. Il y a un pangolin de plus dans la nature!

Il est clair, que l’achat des individuels d’une sorte au marché et leurs relâchement dans la nature ne résoudra pas la crise centre- et ouest – africaine de la chasse des animaux sauvages. Mon pangolin sauvé devait être plutôt un acte symbolique. Car je me suis dit que de chaque espèce animale que j’avait déjà mangé ici en Afrique (et j’ai mangé du pangolin déjà deux fois et c’était très bon!), j’allait sauver au moins un individuel d’être mangé. Le pangolin a donc été le premier et en laissant de côté les insectes et d’autres invertébrés divers qui ont fini dans mon assiette, je devrais encore sauver deux types de rats de forêt, un porc-épic, un écureuil, un lièvre, une civette, un chat d’oré, cinq sortes d’antilopes, un porc, une chauves-souris frugivore, un Daman d’arbres, un calaos, un frankolin, un serpent, un têtard, des grenouilles, un crocodile, une tortue terrestre et un varan.

Ainsi, vous pouvez vous faire une bonne idée de mon ménu – mais ne vous effrayez pas, un varan ou daman sur l’assiette n’est certainement pas une chose quotidienne! Pour le moment j’ai goûté la plupart des espèces qu’une seule fois lors d’un séjour dans l’un des villages pygmées où les habitants me les ont directement offertes. La grande majorité de mon alimentation normale en Afrique est constitué de bananes, d’arachides, du manioc, du maïs, de petits beignets frits. Bananes, arachides, manioc, maïs, beignets. Bananes, arachides, manioc, maïs, beignets. Bananes …


Visite chez les Pygmées Bagyeli

Un arrêt incontournable à l’extrême sud du Cameroun était la visite de trois jours à mon ami pygmée Joseph Ngwa dans son village natal. J’ai rencontré le sage membre de la tribu Bagyeli (aussi Gyele) il ya un an et, entre autres, il a attiré mon attention en parlant de la chasse des éléphants pygmée traditionnelle à l’aide des lances. J’ai donc à nouveau visité Joseph pour recevoir plus d’informations et une interview pour mon film, par quoi je veux confronter la chasse traditionnelle des éléphants des natifs pour leur subsistance avec l’abattage massif des clans entiers des éléphants principalement pour l’ivoire. Joseph m’a aussi attiré dans son village pour l’aventure de la chasse de nuit des plus grandes grenouilles du monde. Il n’y avait pas pouquoi hésiter et j’ai donc quitté Kribi pour l’est, en direction de la ville d’Akom 2. Eh bien, ce n’était pas si simple … J’ai dû d’abord attendre que le minibus se remplisse pour pouvoir partir. Ça a duré huit incroyables heures en l’assurance continue du conducteur que nous partirons «tout de suite» et «que je ne dois allear nullepart». A quatre heures du soir, on y est arrivé! Akom 2 est à 80 km à travers la forêt, et l’année dernière ça m’a pris environ six heures sur mon vélo. Cette année, en voiture, c’était sept heures! Un surchargé vieux Mitsubishi, nulle bande de roulement des pneus, les pentes glissante après la pluie, de profondes flaques boueuses, plusieurs poussages et d’innombrables descentes et à nouveau remontées. Tard dans la nuit, je suis enfin arrivé après un voyage pénible et dans l’obscurité totale j’ai trouvé la maison de Joseph. Dès le matin, on est parti à pied dix kilomètres dans la profondeur de la forêt, à son village d’origine, où sa mère et autres membres de sa famille vivent. Pendant les trois jours ensoleillés, Joseph m’a montré chaque centimètre du village Pygmée Bagyeli avec plusieurs familles de nègres bantous et nous avons aussi visité la seule classe perdue où les petits pygmées de tous âges de quatre à treize ans apprennent les connaissances de base. Joseph m’a montré la forêt d‘alentour et m’a fait connaître les plantes médicinales et les poissons-chats électriques qu’il attrapait habilement dans la main sous la banque et sans m’avoir prévenu à l’avance de ce qui m’attend, il m’a donné un poisson glissant dans les mains et il a dit: „serre“. Aïe! Ça marche vraiment!


Joseph m’a esquisser, comment s‘effectuaient – et avec une autorisation spéciale s’effectue toujours – les chasses traditionelles à l’élephant des Pygmées Bagyeli. Chasse difficile et dangereuse à la plus grande proie de jungle avait lieu seulement quelques fois par année pour des occasions spéciales, telles que mariage ou funérailles. Précédant la chasse de l’éléphant elle même, une cérémonie nocturne a lieu, où le „Roi de la forêt“ réincarné, fantôme, donne des bénédictions aux chasseurs pour chasser. Ensuite le groupe d’hommes armés de lances et dirigé par un vieux chasseur expérimenté se met en route dans la forêt, essayant de trouver un individu solitaire. Quand les chasseurs réussissent à abattre un éléphant, presque tout le village arrive sur place et pendant plusieurs jours on coupe et fume toute la viande et on festoye. Le village pygmée a de la viande pour un mois ou deux mois et les chasseurs peuvent se détendre. La prochaine chasse à l’éléphant avec lances avec l’authorisation du gouvernement camerounais devrait avoir lieu en 2013, peut-être, comme l’espère Joseph et tout le village avec lui.
Une nuit, j’ai également rejoint un groupe de trois chasseurs armés de lances pour la chasse aux monstre de grenouilles de l’espèce Conraua goliath. La plus grosse grenouille du monde vie dans une petite zone au sud du Cameroun, au nord du Gabon et à la Guinée équatoriale dans des torrents des ruisseaux et des rivières. En raison de sa viande savoureuse et son poids jusqu’à … kilos, c’est la cible populaire pour les chasseurs indigènes. Avec des lampes sur les fronts nous sommes allés quelques centaines de mètres contre le courant d’une rivière sauvage et nous avons rencontré cinq grenouilles en route. Les deux les plus grandes étaient trop loin sur des îlots au millieu des rapides, les chasseurs était capables de s’approcher de deux grenouilles moyennes et ils les ont atteint avec leurs lances et une grenouille était trop jeune pour être chassée. Quand nous étions en train de contourner une falaise glissante par un petit détour travers la forèt, le premier chasseur vit deux petites lumières dans l‘obscurité. Un porc-épic! Silencieusement, le chasseur s’est avancé vers lui, la lance prête, mais le porc-épine était en garde et il s’est mis à courir loin dans la pénombre de la forêt. Le chasseur a accéléré et a poussé le rongeur à changer de direction. Et puis, une fois de plus! Je ne sais pas si c’était par chance ou gràce à des années d’expérience de chasse, mais après quelques secondes, le porc-épic pourchassé s’est retrouvé en face de moi et devant le second chasseur, qui attendait, la machette tendue. L’animal effrayé se rendait à peine compte de notre présence et s’est arrêté juste en face de nous. Il ne suffisait qu’un seul coup de machette bien visé et un ajout bienvenu aux cuisses de grenouille (et non seulement cuisses) pour le dîner du lendemain était sur la table. C’était pour une autre fois que j’ai été témoin des incroyables techniques de chasse des Pygmées. Sur le chemin du retour au camp, nous avons vu des Megachiroptera (chauve-souris frugivores) somnoler sur une palme, un petit caméléon et une belle et grande Amblypygi, que j’ai mme gardé jusq’au matin et pris quelques photos de cette créature fascinante.



Le retour de dix kilomètre à la ville Akom2 par un chemin envahi à travers la jungle nous a pris une demi-journée, et à midi, je suis arrivé dans la cour, d’où partent les bushtaxis et les voitures vers la civilisation. J’ai acheté une place dans le seul véhicule qui partait ce jour-là pour la ville Ebolowa, près de Yaoudné. Une petite voiture classique de cinq portes Toyota Carina était prévue. On m’a offert une place au milieu de la banquette arrière. Peu à peu, des foules de gens différants commençaient à apparêtre â ma droite et ma gauche – mes compagnon de voyage montaient et descendaient en tout sens, se relayaient, s’agitaient et reprennaient de différantes places… L’embarquement a pris environ 15 minutes et je ne pouvais pas à comprendre pourquoi. C’est que le conducteur était incapable de trouver un moyen de bourrer autres 13 personnes à qui ila avait vendu des billets dans la Toyota de cinq places … ainsi que leurs bagages! Quand j’ai réalisé combien de personnes doit se bourrer dans la voiture, mon dégoût sur le temps de retard et la confusion a fait place à l’enthousiasme que je n’avait jamais voyagé comme ça et que ce serais une expérience inoubliable. Et c’était vrais … Sur la dernière rangée de sièges nous étions assis sept, quatre gars sur le siège (à noter que c’étaient des nègres bantous caustauds, pas des Pygmées graciles!) Et trois femmes se sont installées sur nos genoux. En avant, il y avait le conducteur et trois autres personnes plus un bébé, … mais que s’est il passé avec le reste des passagers …? Lorsque quelques minutes après le départ, j’ai entendu du coffre à bagages une coversation sociable de plusieurs personnes, j’ai réalisé que les autres voyagaient en quelque sorte dans le coffre. En effet, le capot arrière était ouvert tout le temps et deux gars étaient assis sur le bord au-dessus des lumières et le dernier dans le sens arrière de la marche au bas du tronc, les semelles des chaussures frappant le chemin de terre. Pour récapituler, dans notre voiture, il y avait 15 personnes! Je pense qu’il y a quelque chose dans ce genre de voyage. Au moins, ça cimente l’équipe (littéralement!) et c’est écologique. Chez nous, il y a une ou deux personnes dans la voiture. Ici, il y a 7 à 15. Peut-être que je vais offrire ce savoir-faire économique à la mairie de la ville d’Ostrava, dans les mois d’hiver, ces mesures pourraient contribuer de manière significative à la résolution de la situation du smog. Il y aurais cinq fois moins de voitures dans les rues!

Yaoundé
Je suis resté que deux nuits au bizarrement chaotique Yaoundé. J’ai accepté l’invitation de mon nouvel ami et je lui ai rendu visite au foyer d’étudiants à la périphérie. Plus propre et plus entretenu que le nôtre (salut Palačák). Pendant les deux jours dans la ville, j’ai arrivé a régler mon visa pour le Gabon, rencontrer un membre du parlement dans son apartement d’hôtel et inicier mon jeune hôte à mon plan secret: traquer les trafiquants d’ivoire. Le nom et le visage de mon conspirateur restera pour sa sécurité secret pour le moment, appelez-le par exemple Fanfán Tulipe. Fanfán vas pendant plus de trois quarts de l’année, avant que je revienne au Cameroun à la fin de mon voyage, sonder où on peut obtenir la viande d’éléphant. Comme vous pouvez le voir sur la photo, les restaurants de Yaoundé offrent un large éventail de soi-disant „bushmeat“ mais la viande d’éléphant n’est pas à la vitrine, ni dans le menu. Cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas disponible. Fanfán Tulipe est originaire du Cameroun, il parle français et anglais ainsi que plusieurs langues indigènes. Lorsqu’il demandera du steak d’éléphant „pour son patron“ dans les restaurants sélectionnés, il n’attirera pas beaucoup d’attention. De temps en temps, il achètera effectivement le steak et commencera peu à peu à poser tranquillement des questions. Après plusieurs mois de familiarité avec les vendeurs de viande il soulèvera que son patron est intéressé à l’ivoire … et je serai de retour au Cameroun moi aussi, et peut-être que nous arriverons à découvrir quelque chose. Mais ne devançons pas: retour au présent! Un matin, Tulipe m’a accompagné au point de départ des minibus vers l’est jusqu’à la ville d’Abong-Mbang. Là-bas l’asphalte se termine et mes aventures à vélo commencent!