+420 608 758 618 | +242 06 641 2258 info@save-elephants.org
Le premier essai de charge: à travers trois pays sur les routes et hors de routes pour voir les éléphants
5. 1. 2013

Sur la carte je n´ai pas trouvé le segment de la route entre Abong- Mbang ( Cameron) et Mbomo (Kongo) spécialement difficile. Disons 750 km sur la surface solide je pourrais parcourir dans huit jours. Mais on fait des projets que l´Áfrique ignore ! Avec tous ces retards et déviations j´ai mis un mois pour y arriver, alors dans le parc d´Odzala- Kokoua je suis parvenu à Noël.

Les premiers deux jours de trajet j´étais plein de force et j´ai pédalé sans problème, mais la première partie de parcours, jusqu´à Lomié, (120 km) était du relief accidenté. Le chemin forestier était plein de montées et descentes, de pierres, de petits chenaux, d´ornières et je ne pouvais pas aller vite même pas en descendant, alors j´ allais au pas. Un tronçon de dix kilomètres je poussais mon vélo trop lourd, parce que la montée était trop grave. Sans le bagage, on pourrait surmonter ce relief plus facilement, mais la charge de soixante kilos sur le dos et sur les porte- bagages a dépassé mes forces. Heureusement, j´avais bien mangé et j´avais pris beaucoup d´énergie avant mon trajet, pendant deux jours je me gorgeais de larves de cétoines panées, bien appétissantes. Cette  délicatesse était vendue vivante ou cuite à Abong- Mbang et dans ses alentours.

Voilà la raison pourquoi je suis en Afrique en vélo, ou les pèlerins motorisés finissent, je commence mon voyage !!!

Les villages sur mon trajet étaient peuplés sois par les Bants ou les pygmées Baka, le plus souvent par les deux. Les habitations typiques de Pygmées Baka – les habitations de coupole étaient partout.

Dans la ville provinciale de Lomié j´ai rencontré deux Visages pâles. La Canadienne Danielle et l´Américain  Andy sont les volontaires qui depuis plus qu´un an travaillent avec les communautés locales sur les projets de développement. Ils tentent de réaliser l´idée de la forêt modèle, cela veut dire, la forêt, qui pourrait assurer la subsistance permanant aux gens du pays et en même temps resterait protégé contre le pillage à cause du bois et contre la chasse d´espèces menacées. Lomié se trouve près de la frontière de la réservation vaste DJA dont la richesse est énorme et il faut la protéger. Nous nous sommes croisés avec Andy dans la ville. Je venais de monter une grande colline et j´étais complètement épuisé. C’était peut-être son instinct – protecteur qui l´a motivé à m´offrir, – sale de la tête aux pieds- un abri pour la nuit. J´ai accepté avec plaisir et nous avons passé une belle soirée, un repas excellent et des films africains. Le lendemain, après le petit déjeuner copieux j´ai quitté mes hôtes et pris la direction du sud.

Danielle et Andy, les volontiers en Lomié

Les Camerounais aiment l´ alcool vendu dans les sacs plastiques. Le plus populaire s´appelle King Arthur. Alors, c´est pour ça qu´on m´appelé  Le roi !

Je ne sais pas pourquoi je l´ai mérité mais au moment où le terrain est devenu plus confortable et moins vallonné il pleuvait toute la nuit et 100 km de chemin s´est transformé en patinoire de la boue. Pendant trois jours suivants je ne faisais que 30km en avançant au pas ou plutôt en poussant mon vélo. Une nuit j´ai passé dans la forêt vierge, une au plantage de cacao, et à la fin, dans la petite ville de Ngoila. La- bas, j´ai visité la direction du  parc nationale Nki. Je n´ai pas eu le temps pour visiter le parc, je le ferais l´année prochaine. Dans les jours suivants je suis arrivé dans la ville transfrontalière  Mbalam  (les mines de minerais ferreux) et la ville frontière Ntam. Pour y arriver il fallait franchir la rivière Dja, ou il n’y avait pas de pont, alors j´ai loué un canoë – pirogue. Le petit navire était remplis jusqu’au bord par les bagages et le vélo et deux bateliers avaient pas mal de difficultés  pour tout transporter en sécurité sur la rive opposée. Ils ont oublié les rames à la maison et ainsi le moteur du canoë consistait dans leurs pantoufles ! On a avancé lentement, mais au moins on a eu beaucoup de temps pour les histoires sur combien de personnes ont déjà noyé, combien en ont été mangés par les crocodiles et tués par les hippopotames, et combien de motos et vélos se sont retrouvés sur le fond de la rivière sombre. Eh bien, une conversation agréable, si l’on considère que l’eau était à quelques centimètres en dessous du bord du bateau.

Sur l’autre côté j’ai pris en photo les enfants qui portaient sur le marché le singe fraîchement pêché. Par exemple, pour  un grand vervet (Cercopithecus cephus) voulait l’équivalent d’environ 80 CZK. C’est environ cinq fois le prix de la sardine à l’huile. La viande de la forêt dans ces régions est la source la plus accessible et la moin coûteuse de protéines, et donc on chasse tout ce qui bouge, quelle que soit la rareté de l’espèce.

A l’extrême sud du Cameroun, j’ai également commencé à explorer la situation sanitaire dans les petits villages pour l’Humanité Internationale. J’ai donné de nombreux médicaments aux malades. Dans un village, j’ai rencontré le médecin, largement autodidacte, ses microscopes anciens et sa pharmacie modeste  étaient   seuls équipements  médicaux dans une centaine de kilomètres d´ alentours.

Congo – les gens accueillants, l´interdiction des sacs en plastique et la vente sous le comptoir de l’or, des diamants et d’ivoire!

Après un an et demi, de nouveau au Congo ! Sur le nord extrême on n´a pas remarqué de grands changements. Le fait que l´on est dans  un autre pays, le visiteur apprend officiellement jusqu’à 30 km de la frontière dans la ville Cabosse où il se trouve un verrou de bambou, et derrière lui, sous un  tricolore flottant-  un flic, un douanier et un gendarme. Cette année l´inspection était  exceptionnellement approfondie. Les hommes armés sympathiques étaient  à la recherche d’armes ou de l’ivoire dans  tous mes bagages. Cela  m’a plu, donc je n’ai pas protesté. Mais j’ai remarqué un changement bien avant ce contrôle. Tout d’abord, la qualité de la route s’est fortement dégradée (oui, c´était  encore possible!), et d’autre part le comportement des gens a transformé. Les  Congolais sont irréels! Déjà dans le premier village que je traversais,  l’accueil immédiat est venu sous la forme de bananes douces, des arachides et du vin de palme gorgée écœurement chaud. Après mon expérience du Congo d´année précédente, je soutiens que les Congolais sont, (aussi bien que  les Iraniens) les gens les plus accueillants que je connais. Tandis qu´ au Cameroun j´entends toujours quelques demandes plus ou moins gênantes pour la bière, la monnaie, au Congo, cela ne m’est jamais arrivé. Par contre, les gens m’ont offert le peu de ce qu’ils ont et ‚ils sont heureux que j´accepte leur invitation. En bref, le voyage au Congo est incroyablement agréable et quand on rencontre des gens on ne peut pas s’empêcher de sourire largement. Leur salutation gaie „Mbot, mondele“ (Bonjour, mon garçon blanc) que j’entends partout, et les gens sont curieux de savoir où je veux en venir. En regardant mon vélo ils expriment souvent l’opinion que c´est plutôt une moto ou un camion qu´un vélo 🙂

 

La première nuit au Congo j’ai passé dans le petit village de pygmées Baka sur le chemin forestier. Je me suis arrêté déjà dans l’après-midi, quand j´entendais de loin des tambours et des résidents du village m´ont dit que ce soir il y aurait  une fête. J´ai installé ma tente en face de la case du chef, et j´attendais avec impatience l’arrivée de la nuit. La raison pour laquelle le rituel des danses était planifiée était la maladie de la femme la plus âgée du village – mère du chef – qui était déjà très vieille, et, à mon avis,  sa «maladie» n’était rien de plus qu’un grand âge et la fatigue. Cependant, ses descendants  ne voulaient pas accepter le fait que le fondateur de la famille était apparemment en train de mourir, Par conséquence, ils ont  invité le  chaman du village, qui guérirait la mère ce soir et appellerait au secours l’esprit de la forêt – le démon Džengi.

A la nuit tombant ils ont allumé un grand feu autour duquel s´est réuni près de 50 personnes du village. Les femmes et les enfants se mettaient  à chanter leurs mélodies polyphoniques typiques et le chaman, ainsi que d’autres plus âgés, se sont encouragés d´un alcool, qu´ on avait rapporté d’un village voisin.

Le rythme des tamtams et des tiges de bambou culminaient, le feu brulait et en ce moment ils ont sorti de la hutte la vieille femme malade. Son frère, l´a accommodée parmi ses autres parents qui l´ont prise toute  fatiguée et fragile dans leurs bras et l´ont prise en charge, alors que le chaman prononçait quelques incantations et gambillait en face d’elle. Pendant tout le temps les parents ont tenu la mère par la main, ce regard  était très émouvant. Dans peut-être une demi-heure, peut-être une heure, (le temps passait autrement) l´invocation était terminée, et la vieille femme est rentrée dans la cabane. A ce moment, Džengi lui–même est sorti de la forêt, Džengi, nommé par les gens de région le roi de la forêt, le fantôme, ou bien le diable. Džengi était recouvert de plusieurs couches d’herbes hautes, il a commencé à trembler et tourner autour de son axe dans le milieu de la foule. La danse avec les Pygmées a duré peut-être deux heures. Les hommes choisis ont communiqué avec lui et il a répondu par les changements inattendus de ses mouvements, la pétrification soudaine, chutes sur le sol ou sauts en hauteur. Le démon de la forêt majestueux et grand a dépassé tous les Pygmées d’une tête ou deux, et même après deux heures de danse faisait l´impression d´être en plein forme. Puis, tout aussi vite qu’il était apparu il avait disparu dans la forêt sombre.

 L´esprit de la forêt réincarné – le diable Jengi !

Le chef du village travaille comme casseur de la pierre à la construction chinoise de la route. Les conditions terribles, le mauvais salaire. Les Pygmées sont exploités assez souvent.

Depuis ma dernière visite,  le Congo a subi un changement remarquable – ils étaient ici légalement interdit les sacs en plastique. L´interdiction générale d´ utilisation lors de la vente  devrait prévenir le désordre dans les rues. Par exemple, au Cameroun, les sacs sont encore utilisés, et les vendeurs les utilisent pour y mettre  n´importe quoi, comme une bouteille en plastique dont le poids perce plus tôt le sac. Étant donné que l’Afrique n’a pas encore inventé de la poubelle (J’espère que vous me pardonnez cette expression multiculturelle peut-être incorrecte!), alors il arrive qu’il soit impossible de distinguer les rues camerounaises des charges. Il parait que les réglementations strictes mises en pratique au Congo marchent. Les gens ont commencé à nouveau comme autrefois à utiliser des sacs en papier de ciment, de vieux journaux, les manuels scolaires écrites, mais surtout les grandes feuilles omniprésents de plants forestiers de la famille Kong Amaranthaceae. L´emballage traditionnel dans ces belles feuilles sur le marché ou dans les boutiques est pittoresque. Seulement parfois, j’avoue que c’est mal commode … lorsque le vendeur vous saupoudre de sucre destiné  pour votre marche de trois semaines  à travers la forêt dans un cône de feuilles, ou lorsque le poulet grillé mal enveloppé dans les journaux graisse tout le contenu du sac. Mais en général, je considère cette étape absolument profitable et mérite d’être suivi, si possible. La surutilisation de plastique et inutile  et elle ne signifie pas un réel progrès …

Au Congo, on emballe tous dans les feuilles. Sur la photo la bière locale, les beignets, les fruits acides- délicieux, les cacahuètes natures et décortiquées, Dans la main droite le manioc, mon fruit préféré !  Des  fruits, il n’en y pas chaque jour, malheureusement, des cacahuètes, il y en a chaque jour, malheureusement….

Il est possible que le paragraphe suivant aille vous sembler vague, mais je ne veux pas dire plus que le nécessaire, pour l´instant. Cela ne serait pas prudent … vu  mes plans de  retour dans la région. Dans une ville anonyme, dans le nord du Congo, j’avais rencontré un homme qui m’a après une longue conversation offert à acheter des choses intéressantes! Les zones mal contrôlées du gouvernement dans le nord du pays représentent une mine d’or pour tous genres d’aventuriers et les gens qui cherchent à s’enrichir. Littéralement une mine d’or. L’or est exploité dans de nombreux endroits, dont certains officiels, certains illégalement. Il y a d’énormes réserves de minerai de fer, la forêt est encore pleine d´ arbres centenaires du bois précieux et souhaité au marché,  il y a encore beaucoup d’éléphants, parfois même on y  trouve des diamants. Cet homme m’a offert certaines de ces choses. J´ai feint  d’intérêt et je me suis mis sur ses produits  de très proche. Dans la soirée, moi,  avec lui et ses collègues, on s´est rencontré dans un bar à distance sans témoins et de mes propres yeux j’ai eu un échantillon d’or qui m’a offert (par gramme de moins de CZK 850 couronnes tchèques!). Il m’a même permis de prendre en photo ce petit mais précieux sac! Plus tard, juste entre nous-mêmes et sans photo il  m’a montré quelque chose encore de plus précieux. Il a cherché dans le sac au fond de sa poche et il a en sorti un diamant gros comme cerise! Je n’ai jamais vu rien de pareil et peut-être même je ne le verrai  plus. Je ne sais pas si c’était vraiment un diamant, mais si c’était le cas, je tenais dans ma main de  l’argent irréel. Ce mec a reçu la pierre transparente d´un pygmée, qui le lui a vendu pour quelques  pièces et des   bières! Le trafiquant lui- même, voudrait maintenant la vendre pour  une somme  beaucoup plus importante,  mais il n y a pas de clients ! Personne n’a autant d’argent, alors il s´ est  mis à chercher parmi les blancs. Sans succès. L’idée est séduisante, parce que c´est  peut-être la pierre de valeur de plusieurs dizaines de millions … Mais je suis ici pour d´ autres raisons. Poser la question de  l’ivoire était inévitable. La réponse était affirmative. Alors, le lendemain, nous avons pris sa moto et avec lui et ses camarades  nous sommes allés dans un hameau de mineurs qui se trouvait dans la forêt-vierge, près du mine d´or.  Ici, je voyais des chausses incroyables, mais il était  impensable de sortir un appareil photo. Les deux prises sont faites par le téléphone d´un mec qui était avec nous et qui me les a données  après. Dans le hameau nous sommes arrivés peu après qu´un chasseur ait chassé deux gorilles et un ouvrier venait d´apporter une main de gorille pour le diner. Quelle vue affreuse! Dans une petite maison les hommes m´ont montré de l´ivoire et j´ai feint l´intérêt pour l´achat. Deux belles défenses sont originaire d´un grand éléphant mâle, je suppose. J´ai promis de réfléchir de  cette transaction et d´en  discuter avec mon « chef en Europe ». Le trafiquant est impatient de mon retour, d´ailleurs, moi aussi. S’il se réalise, je vous en  informerai.

L´or à acheter

La main de gorille et l´ivoire dont j’ai pu acheter

Pour aller de la ville Sembé au nord de Congo jusqu’à Gabon il faut atteindre environ 80 kilomètres.  Sur la place j´ai appris, que le chemin était impraticable. On m´a conseillé d´éviter ce circuit mais je n´avais pas envie de faire la déviation de quelque centaines de kilomètres. Finalement, j´ai pris la décision de prendre deux aides pour porter mes bagages  et prendre cette route quand même. Deux frères Dieudonné et Jasmin sont alors devenus mes guides.

Paludisme et le voyage épineux au Gabon 

L’autre jour matin ma fidèle compagnie de voyage m’a rendue visite – et a troublée mes plans !

A cinq heures du matin pendant que je rangeais mes affaires pour le voyage je commençais à ressentir la douleur creuse typique. J’avais mal à la tête et un sentiment d’avoir estomac et le foie sur l’eau. Avec l’aube aussi la fièvre est arrivée et je sus assurément qu’il s’agit de ma troisième malaria, juste un mois, après que je revins en forme—après la précédente à Kedjom-Keku.

Il n’était pas possible d’aller dans la forêt et alors j’avais demandé le nouveau arrivée Dieudonné et Jasmin, s’ils pouvaient s’arrêter dans deux ou trois jours. L’après midi je me sentais mieux et alors je me suis décidé pour un court voyage à l’hôpital des soeurs franciscaines. J’avais pensé, que ce n’était pas loin, mais ceci n’était pas le cas et en marchant sous le soleil, je commençais à me sentir très mal. De cette raison là les soeurs ne m’ont plus laissées de retourner au centre d’hébergement. Dans mon état pitoyable je n’étais pas capable d’opposer leur persuasion bienveillante et j’avais accepté leur offre d’aide.

Au total j’avais passé trois nuits dans l’hôpital et pendant les premiers deux jours j’avais obtenu trois doses d’antibiotiques et du chinien directement dans les vaisseaux sanguins. En comparaison avec ma première malaria deux ans auparavant celle-ci n’était pas aussi désagréable- de fortes migraines, hallucinations, vomissement, de la fièvre au-dessus de 41 m’ont – grâce aux prières des soeurs franciscaines- évités.

Pendant les moments que je n’avais rien à faire à chambre je révisais avec mon colocataire  mon Lingala de base, une langue, que parlent des millions de personnes sur les deux rives du Congo et laquelle j’avais décidé d’apprendre avec l’aide d’un manuel scolaire âgé de 50 ans. Quand je me suis récupéré du pire, la religieuse italienne Rita m’a pris sur une visite de l’hôpital. Au milieu des forêts de Congo ils ont véritablement un équipement moderne! Pour la première fois de ma vie j’ai tenu un petit enfant, né dans le sixième mois et pesant un peu  plus d’un kilo. Le petit, dont sa marraine était la sœur Rita, selon les nouvelles récentes, croît rapidement et bientôt abandonnera l’incubateur.

Le traitement de quatre jours et le repos étaient tout justes, le dernier soir, j’avais acheté sur le marché un peu de manioc, des sardines et du lait séché, pour que l’on puisse répartir le jour prochain tôt le matin. Mes guides frappaient sur la porte de ma chambre déjà  avant six heures du matin et nous sommes partis sur le trajet de deux jours jusqu’à la frontière Gabonienne. Au milieu du trajet on s’est rendu compte que nos “guides expériences” vont ce chemin pour la première fois de leur vie et ne savent pas où aller, ni comment c’est loin ou bien quel est le terrain.

Je vais raccourcir, c’était loin et le terrain était plus difficile que l’on a pu penser. Les deux jours se sont prolongés à quatre. Le trajet de quatre-vingts km de Sembé à Mazingo à la frontière est    marqué sur la carte comme tous les autres chemins de l’entourage. En réalité le chemin ne passe pas par là où c’est marqué sur la carte mais par la forêt, il s’agit d’un sentier étroit par lequel même une personne sans bagages a des problèmes de passer par. Il n’était vraiment pas imaginable de passer en vélo. Le long du chemin il y quelques petits villages, où vivent en tout des dizaines ou centaines d’habitants.

 Le voyage à travers le marais

Presque toute la première journée je poussais mon vélo à côté de moi, devant, derrière moi- le chemin était si embroussaillé, que j’étais deux fois plus lent que mes deux guides. Plus tard, le terrain s’était si aggravé, qu’il n’était même pas possible de pousser le vélo. J’avais décomposé mon vélo et j’ai attaché son cadre à une des hottes.  Je portais les roues soit en changeant les mains,  je les ai attachés par des lianes (dans l’autre main je tenais ma machette qui est indispensable) ou bien je les attachais à mon sac à dos qui pesait 40 kg.

Les quatre jours suivants se sont tous déroulés dans un rythme similaire.  On s’était réveillés encore en obscurité, pour le petit-déjeuner on a pris des sardines et du bato (ce qui est une barre de manioc) et puis randonner pour toute la journée juste avec quelques arrêts pour se reposer. Moi ou bien Jasmine on allaient comme premiers et on a du se frayer le passage. En arrière haletait le vieux Dieudonné, dont son sa part du vélo qu’il portait à dos était plutôt légère mais à cause de son gros format lui causait de la douleur. Les lianes et les branches épineuses le piquaient sur le dos. Dieudonné était en permanence emmêlé en quelque chose de vert et haletait derrière nous pendant que nous deux— plus jeunes essayaient de lui simplifier la voie en cassant les branches avec nos machettes.

La première nuit nous avons dû dormir dans la forêt sans eau. Avec cet exemple j’aimerais aussi rejeter le mythe que l’on peut trouver de l’eau partout dans les forêts tropicales. Ceci n’est pas le cas n’importe où, n’importe quand, il existe des jours dans l’année que l’on ne passe pas un ruisselet ni une flaque. L’autre jour matin nous avions enfin trouvés un ruisselet et chacun entre nous a bu un litre d’eau au moins.  Le soir nous avions acceptés l’invitation au hébergement de la part du chef de tribu du village Maniola. Le jeune et fort homme, père de la tribu avait juste rentré de la chasse et amenait avec lui une proie extrêment riche. Avec lui il portait une antilope couverte en mouches, un porc-épic, et un magnifique chat d’or. Il s’agit d’un animal qui peut être visible dans plusieurs variétés de couleurs et celle qu’il apportait était d’une couleur rare, du brun foncé. J’avais pitié de la bête magnifique mais il faut avouer que sa chair était délicieuse!

Si seulement, un jour je pourrais avoir la possibilité de voir un félin de couleur d’orrée aussi vif! Dans la colonie de Maniola ce qui a saisi mon attention c’était aussi les vêtements des trois jeunes hommes, qui on été défaits de l’argile rouge et des jupes en herbe. Des arbalètes faites à la main qu’ils portaient révélait que eux aussi vont participer à la chasse. Et vraiment. Ils étaient sur leur chemin dans la forêt pour la chasse aux oiseaux, qui sont par tradition chassés dans ce déguisement. Je ne sais pas quel peut être l’avantage-désavantage de ce déguisement, mais apparemment il fonctionne- les jeunes hommes ont retournés avec un calao et des pigeons.

L’autre jour nous avons poursuivis notre voyage. Quelques km de notre trajet nous avons passés par des marais, assez souvent immergés jusqu’à la ceinture. L’eau et la boue étaient notre portion de pain journalière et les morsures des fourmi son épice. Se baladant par des lieux, où personne ne passe, on a vus sur notre chemin beaucoup de singes, un calao et aussi d’oiseaux.

En ce qui concerne des animaux plus grands- des gorilles et d’éléphants- nous n’avions pas eu tellement de chance, par contre nous avions rencontrés leurs traces omniprésentes, en forme de végétation à moitié consommée. Moi, j’étais tracassé par des douleurs des doigts aux pieds, parce-que j’avais mis de nouvelles bottes et j’ai  donc fini avec des gros ampoules aux doigts. Plus tard j’ai donc perdu la moitié de mes ongles et je glapirais avec douleur à chaque pas. La combinaison du terrain difficile et de la fatigue de mes deux accompagnateurs et de ma malaria en dernier stade a eu comme conséquence que chaque jour nous avons parcourus à peine 20 km et tout le trajet nous a pris 4 jours.

Enfin nous sommes arrivés dans le village Mazingo-Congo en bonne santé. Le “petit” problème résidait dans le fait  que mon visa de transit à travers le Gabon était valide jusqu’au 10.12. Je suis arrivé à la frontière trois jours après… Heureusement que le visa était écrit par main et alors j’ai effectué un petit triche –j’avais changé le trois en six avec ce que je me suis prolongé le trajet pour trois jours. Mais de même ceux-ci n’étaient pas suffisants, comme vous allez découvrir plus tard. De Mazingo-Congo le trajet est de 8 km au canoe.  Le soir une tempête est arrivée et donc nous sommes partis nul part. Une nuit au Congo a suivi et  et le matin j’avais fait un voyage au canoe de deux heures sur l’autre côté du Gabon.

Le fleuve qui débordait et le marais entouré de palmiers me rappelaient des coulisses du film “Voyage en préhistoire” et j’ai enfin, après tant de jours pu me permettre le confort, que je voyage sans dépensant de gros efforts de ma part. Ce luxe a été par contre récompensé par la première partie du voyage à travers le Gabon.

Sans un visa valide (et argent) à travers le Gabon jusqu’au table d’opération avec un chimpanzé

Tous m’ont dit qu’au Gabon, la route sera bonne. Comment je me réjouissais! Et comment rapidement je me suis réveillé de cette fantaisie. Oui, en comparaison avec la piste dans la forêt au Congo la route en Gabon était vraiment bonne, dans le sensé que, quand il ne pleuvait pas, même une voiture 4×4 pouvait rouler dessus. Seulement moi, j’avais la malchance, que ce jour là il ne pleuvait pas. Toute cette pluie a fait qu’il n’était pas possible de rouler sur les 60km de la route qui menait au village. Cette route était la pire sur laquelle j’ai jamais roulé. Si la surface de la route était jamais  bonne, il y a eu beaucoup d’herbe haute qui entrait dans la route, qu’il n’était non plus possible de rouler dessus. Les 60km de voyage m’ont donc pris deux jours. Une fois un brin d’herbe m’a piqué dans l’oeil et alors je n’ai pas pu voir très bien et je suis donc parti au village plus rapidement.

A Mekambo je suis passé par le contrôle et j’ai reçu un tampon sur le visa (il ne se sont pas aperçus de rien), j’avais recherché une taverne, enlevé la boue et j’avais réfléchi à ce que je pourrais faire plus tard. Le visa va expirer dans deux jours et le retour à Congo prendrait encore un jour en plus. Je manquais d’argent et sur tout le Nord du Congo et l’Est du Gabon, il n’y a pas eu de banque. Sur l’oeil de droite je ne vois pas bien et j’ai peur. Enfin je me suis décidé, que je vais ignorer les règlements, mon visa en expiration et que je vais se mettre en route avec le transport en commun à l’Ouest au Makoku, où peut-être il y aura un distributeur de billets et aussi un hôpital. Mais ce jour ci il n’y a eu aucun bus qui y allait et donc j’ai voyagé l’autre jour matin. Le repos  et le temps a résolu un problème au lieu de mi- mon oeil s’est guéri miraculeusement et moi l’autre jour je n’ai plus pu observer d’autres complications (ma visite du médecin à Libreville a confirmé que j’étais vraiment en forme). Pendant le voyage à Makoku en minibus je me suis rempli le ventre avec des mangues de meilleure qualité, que j’ai jamais mangé (ils m’ont coutés entre 2-5kč selon leur taille) et je suis arrivé dans la ville après midi. C’était que là-bas que je me suis rendu compte, qu’il n’y a pas de distributeur de billets et que le plus proche est en Libreville, dans la capitale, quelques 700km loin. J’étais définitivement sans argent. Je me suis alors mis d’accord sur une réservation dans une chambre sur la gare avec l’idée que demain je vais me réserver un ticket à Libreville et que je vais payer le conducteur une fois sur place, quand je prendrais mon argent.  Le conducteur était d’accord, il m’a même apportée un très bon diner!

Le voyage en bus à la capitale au bord de l’Atlantique a donc suivi, deux jours là-bas, retirer de l’argent et l’achat de toutes nécessités, que l’on ne peut pas trouver dans la forêt.

 On peut se rendre compte du fait que le Gabon est plus riche que ses états frontaliers, même à partir des coiffures plus coûteuses des femmes.

En retournant à l’Ouest à mon vélo, je pris une autre route parce-que je voulais faire connaissance aussi d’une autre route si ‘il y a eu d’autres possibilités. J’avais donc acheté des billets dans la station finale – Sud-Ouest de Franceville. Mon visa déjà depuis longtemps n’était plus en vigueur et un jour de plus ne jouait aucun rôle.  Par chance personne n’a tenté de me demander mes pièces d’identité au Gabon et les contrôles rappelaient plutôt un discours amical, une conversation où tous me souhaitaient bon voyage. Comme prévu, j’avais donc parcouru le Gabon par travers et après deux ans j’ai aussi visité quelques lieux connus. Il vaut la peine de mentionner que à peu près 85% du Gabon est couvert par la forêt vierge et que le pays est plus grand que l’Angleterre et qu’il a qu’un million et demi d’habitants. Même pour cela le Gabon a toujours la plus importante population d’éléphants de type forêt vierge  dans toute l’Afrique. La quatrième ville la plus grande de Gabon, Franceville (autour de 55 000 habitants) est situé dans un paysage montagneux couvert d’une mosaïque de forêt vierge et de savane. Pendant les quelques jours passés là-bas j’avais visité (trois heures de voyage) les  chutes d’eau Poubara, qui sont magnifiques, mais sont malheureusement situés dans les environs de construction d’une centrale électrique. Ce sont avant tout les chinois (qui d’autre en Afrique) qui réalisent la construction et de grands billboards au dessus des habitations des ouvriers nous informent sur la nature du projet: qu’il s’agit notamment d’un symbole, d’une manifestation d’amitié éternelle entre le Gabon et la Chine.

En Franceville j’ai observé des pongidés. Le regard  était triste sur mademoiselle chimpanzé, qui vivait déjà depuis des années attachée à une chaine d’un arbre près d’une route en face d’une des tavernes locales. Le pongidé est devenu captivé étant jeune, quand sa mère a été tuée pour la chair.

De temps en temps, à peu près une fois par semaine son propriétaire la détache et la laisse bouger librement, le reste du temps elle passe en solitude sur son arbre, demandant des friandises sur les  passants.

Franceville est aussi connu pour son centre de recherche sur les primates. Je ne pus pas laisser la visite de cette institution de côté et je suis donc arrivée à bon temps. Le directeur de l’institut était entrain de se changer dans un manteau d’opération parce-que ce jour là il était nécessaire de réaliser  l’opération d’un des pupilles de l’institution-un jeune chimpanzé qui eut de gros ulcères dans l’estomac. Quand j’ai raconté au directeur que j’étais intéressé par les primates, il m’a sans hésitation suggérée d’assister à l’opération. Je reçu un manteau et des gants  et dans quelques minutes le chimpanzé endormi est apparu. Les mains et les pieds du pongidé étaient attachés par des cordes solides à la table d’opération. Le patient était connecté à une perfusion et l’opération a pu commencer. Avant je n’ai  jamais assisté à une opération et donc j’étais intéressé par tout- comment on ouvre l’estomac,  combien de sang va découler, par quels points de sutures la peau peut être renfermé. L’opération a prit beaucoup de temps et le médecin a enlevé beaucoup d’ulcères. Le médecin a eu avec lui  beaucoup d’assistants comme si il s’agisserait d’une opération d’un être humain. Ceci ne fut par contre pas sans complications! Le chimpanzé commença soudain à se réveiller dans le moment qu’elle eut l’estomac déchiré et ses intestins étaient partiellement dehors. Son réveil était si brusque et inattendu qu’un des assistants débutants commença à paniquer et ceci a pris quelque temps avant qu’il en trouva et la piqua d’autres sédatifs. Pendant ce temps ci le chimpanzé est arrivé à déchirer le goutte-à-goutte et a crée beaucoup de chaos. Ses mains et ses pieds, ils étaient attachés à la table, mais avec les mouvements de ses membres elle a pu se blesser beaucoup. Moi, avec tout ma force je me suis allongé sur son pied droit mais je ne l’ai presque pas pu tenir! A ce ci temps je me suis rendu compte de quelle force énorme elle disposait! Il s’agissait d’une femelle, qui pesait la moitié de ce que je pesais moi et elle était encore hébétée par des sédatifs, la moitié de son ventre était ouverte et moi, j’eus beaucoup de travail pour tenir un de ses membres. Je ne puisse imaginer, de quelle force dispose un chimpanzé mâle et sain ou une gorille, qui pèse même plus d’une centaine de kilos. L’opération fut réussie et la patiente s’en s’était sortie avec l’aide des antibiotiques dans peu de temps.

Moi, après ce  vécu intéressant je n’attendais plus rien et je suis retourné par minibus au plus vite dans la ville Makokou et la journée suivante au Mekambo, où mon vélo m’attendait. Mon visa était même avec  la date corrigé non-valable mais par chance personne ne voulait plus le voir.  A la veille de Noel j’avais lubrifié la chaine et je me suis remis en route dans la direction Sud-Est. Les soixante-dix km ont passés très vite. On reconnaît la frontière de Congo, qui est un tracé imaginaire au milieu de la forêt vierge sans aucune signe ou bien d’obstacle par le fait que le bon chemin Gabonien s’ arrête et le terrible chemin Congien commence.

Noël à Congo et enfin à Odzala-Kokoua

J’ai reçu mon cadeau de Noël encore avant la veille de Noël. Et le donneur avait sûrement un sens de l’humour. Les premiers trois km de la route à Congo de la frontière dans le bois jusqu’au premier village à Odzala était un purgatoire. Une grande flaque d’eau boueuse partout où on a pu regarder. Je ne méritais vraiment pas cela! Il n’était même pas pensable d’aller en voiture et je me suis donc juste un peu avant la destination d’arrivée transpiré et quelques fois j’avais glissé dans l’eau. La veille je suis alors au bout de mes forces arrivé à Olloba et je me suis arrêté au poste des  gendarmes. Du discours court et du contrôle de nos passeports (pour qu’on ne dit rien), on a obtenu  de leur part une invitation pour passer la nuit à leur station. Le gendarme Patrick m’a même  laissé son lit rudimentaire. C’était bien que j’avais accepté leur offre-puisque dans quelques minutes une pluie battante que je n’ai jamais vécue auparavant a commencé. Les courants d’eau dans le village et sur les routes avaient effacés mes soucis de toute la journée et moi, je pus au moins me doucher dans les tombés d’eau. Un changement rapide dans une chemise de fête à suivi et l’achat de la bière à nos  hôtes dans un marché proche. Quand la nuit est tombée, aussi deux filles très belles sont arrivées, des proches ou bien amantes des gendarmes. Le soir de Noël je l’avais passé dans la compagnie des nouvelles arrivées et j’avais brillé lorsque j’ai ouvert un paquet de raisin et d’abricot sec, que j’avais acheté pour beaucoup d’argent à Libreville au Gabon.

Les fruits séchés exotiques et la limonade trop sucrée étaient donc mon diner de Noël.

 L’intérieur de la station des gendarmes était décoré par l’écrit suivant: “Ici, que la vérité peut adoucir ta douleur”.

 Au lieu du carpe on a servi un calao.

Ma compagnie agréable du diner de Noël et de la sucrerie improvisé –d’abricots, des raisins secs et des biscuits.

Dans cette partie de l’Afrique Noël est célébré d’une manière différente que chez nous en Europe. On ne se donnent pas de cadeaux, ce sont juste les petits enfants qui reçoivent un petit quelque chose, mais ceci n’est pas trop fréquent, cela arrive rarement et il s’agit le plus souvent de quelque chose de sucré à manger. Pendant Noël on fête beaucoup ici en Afrique! Dans un style magnifique! Je ne m’attendais pas au fait que le soir les fêtes dans un village si petit et si caché comme Olloba l’était seraient si pompeuses. Autour de neuf heures du soir nous cinq nous nous sommes rendues dans un bar aux alentours de soixante km et il n’y avait pas du tout de place! Le parquet de danse en dessous le ciel était rempli par de gens de toutes catégories d’âges et aussi de toutes ethnies.

Dans le rythme rapide de la danse de soukouss et ndombolo et encore plus furieux coupé-décalé de Côte d’Ivoire il y a eu de nombreux écoliers et aussi leurs parents ayant bu un petit quelque chose. Même les propriétaires muslimes du Maghreb des magazines, les Pygméiennes des villages autour sont arrivées pour la fête avec leur plus petits enfants dans les écharpes sur leur dos, ce qui ne les empêchait pas dans leur danse vif. La musique était très haute jusqu’à ce que les tympans se cassent. Le vin de palmier et la bière locale- le Ngok’ et d’autres boissons— ils coulaient en courant. Le diesel générateur criait sur tous les côtés et  on a tenté de lui donner quelques coups de pieds puisqu’il était souvent hors service. Et en arrivant  je suis rentré au milieu de toutes ces festivités, moi homme blanc comme je l’étais, qui avec sa taille dépasse la majorité des locaux d’une ou deux têtes.  Qui me connait sait peut-être qu’avec mes créations de danse étranges j’éveille de l’intérêt même chez nous vous pouviez donc imaginer quel bouleversement j’ai pu créer sur la discothèque rurale Africaine. Les gens arrêtaient de danser et ont formés un cercle autour de moi avec des regards surpris et fixé au milieu, où je dansais sur la surface glissante comme un fou. Selon les compliments qui ont suivi après et quelques tapes fraternels, les locaux avaient appréciés sur ma performance le fait, comment je suis arrivé à joindre les mouvements que je pus regarder dans les vidéoclips Nigériens et Caméroniens sur youtube avec des mouvements à eux inconnus-ceux de “l’homme blanc”. Il a pris presque une heure avant que les danseurs se sont habitué à ma présence et ont arrêtés à me regarder d’une manière si explicite. Je me suis couché au lit des gendarmes épuisé comme jamais précédemment.

Les derniers soixante kilomètres avant l’arrivée dans la destination finale- le parc national d’Odzala-Kokoua faisait partie des plus horribles jusqu’à maintenant. Mes plans initiaux que déjà le premier jour après-midi je vais y arriver se sont transformés en deux jours entiers dans la boue jusqu’aux genoux. Pendant ces deux jours je n’ai rencontré aucune voiture et juste quelques motos. Dans la proximité du parc ont près du chemin émergés des signes étranges de type: “attention aux gorilles” et moi je commençais à me réjouir incroyablement à la rencontre de tous ces animaux  sauvages! En fin de journée- de la seconde fête do Noël (appelé “Štěpán”) je suis arrivé, couvert de boue de pieds à tête. Odzala!

Et ses éléphants, gorilles et chimpanzés…

Save-elephants.org-Expedition map